L’histoire de la caisse enregistreuse : Des origines à ProMag

La caisse enregistreuse est un outil indispensable dans le commerce depuis plus d’un siècle, jouant un rôle crucial dans la gestion des transactions et la sécurité des ventes. Depuis son invention par James Ritty en 1879 pour lutter contre le vol, cet appareil n’a cessé d’évoluer. De la première caisse enregistreuse aux systèmes de point de vente (POS) modernes, elle a traversé de nombreuses transformations technologiques. Aujourd’hui, des solutions avancées comme ProMag offrent une multitude de fonctionnalités, répondant aux besoins des commerçants avec une efficacité accrue. Cet article retrace l’évolution fascinante de la caisse enregistreuse, mettant en lumière les innovations qui ont conduit à la technologie de pointe que nous connaissons aujourd’hui.

Les débuts de la caisse enregistreuse

Avant de devenir l’outil sophistiqué que nous connaissons aujourd’hui, la caisse enregistreuse a commencé comme une simple solution mécanique pour lutter contre le vol dans les commerces.

1879 : L’invention de la caisse enregistreuse

A la fin du 19ème siècle, c’est en Amérique que la caisse enregistreuse voit le jour. James Ritty, gérant d’un saloon, le Pony House, à Dayton dans l’Ohio était confronté à des vols par ses employés. Afin de lutter contre ce fléau, il eut l’idée de construire un appareil capable de suivre et d’enregistrer toutes les transactions réalisées suite à un voyage en bateau vers l’Europe. Captivé par le mécanisme permettant de compter les tours d’hélice, James Ritty imagine l’utiliser pour tracer les paiements dans son commerce. En 1879, Mr Ritty invente la première caisse enregistreuse, qu’il nomme “l’incorruptible Cashier”.

Fabriquée en bois et pesant environ 40 kg, cette machine dispose d’un mécanisme interne simple mais ingénieux qui permet d’enregistrer chaque vente et de calculer le total en tournant une manivelle. Cette manipulation fait sonner une cloche, indiquant au gérant qu’une vente est en cours, et faisant apparaître le montant de la note sur un cadran. Cela non seulement dissuadait les vols, mais offrait aussi une transparence accrue dans la gestion des transactions.

1881 : Les premières évolutions de la caisse enregistreuse

James Ritty, ne vendra qu’un seul modèle de sa caisse enregistreuse à Mr John Henry Patterson, gérant d’un commerce de charbon. Dépassé par la gestion de son saloon et de son entreprise de caisse enregistreuse, il l’a vendu à Jacob H.Eckert en 1881, qui lui donne le nom de National Manufacturing Company.

Eckert décide rapidement d’apporter des évolutions à la caisse enregistreuse de Ritty. Il ajoute un tiroir caisse et améliore le son de la cloche qui se déclenche lorsque le vendeur appuie sur la touche “Total”. A cette époque la caisse enregistreuse est encore mal connue et sa commercialisation est difficile.

En 1884, Eckert décide de revendre la société à John H.Patterson, qui fonde la National Cash Register (NCR). La National Cash Register apportera des améliorations significatives notamment avec des mécanismes plus robustes, des tiroirs caisses verrouillables et l’ajout de rouleaux de papier pour imprimer deux reçus : un pour la comptabilité et un pour le client. Dans sa stratégie de développement, John H.Patterson, met également en place une force de vente agressive qui combinée à ces innovations permet à la caisse enregistreuse de devenir une solution indispensable pour les commerçants. Ainsi, il marque le début de son déploiement à grande échelle.

1900 – 1980 : Des évolutions significatives de la caisse enregistreuse

Le 20e siècle a vu des avancées significatives dans la technologie des caisses enregistreuses, transformant ces machines mécaniques simples en dispositifs électriques puis informatiques plus sophistiqués.

1900 – 1950 : Des évolutions mineurs des caisses enregistreuses mécaniques

Suite à ses premières améliorations et sa commercialisation par la National Cash Register (NCR), la caisse enregistreuse va connaître des améliorations continues durant les premières décennies du 20e siècle. Ces machines sont désormais plus robustes et fiables avec des fonctionnalités telles que des tiroirs-caisse avec verrou pour sécuriser l’argent et également l’impression de reçus pour conserver une trace écrite de chaque transaction réalisée.

En 1902, on ajoute à la caisse enregistreuse un second compteur permettant de totaliser les transactions jusqu’à la remise à 0. D’autres évolutions suivent, comme l’ajout de boutons pour sélectionner différents montants et catégories de produits, rendant les encaissements plus précis et plus rapides.

Dans les années 1950, la technologie des caisses enregistreuses fait un bond en avant avec l’introduction des modèles électriques. Ces nouvelles machines utilisent des moteurs électriques pour automatiser certaines fonctions mécaniques comme l’ouverture du tiroir-caisse ou l’impression des reçus. Ces évolutions technologiques ont propulsé la caisse enregistreuse électronique comme une solution inévitable pour les entreprises cherchant à améliorer leur efficacité opérationnelle.

L’évolution des caisses enregistreuses au 20e siècle, des modèles mécaniques robustes aux versions électriques plus avancées, a posé les bases des systèmes de point de vente modernes. Ces avancées technologiques ont permis d’améliorer la précision, la sécurité et l’efficacité des transactions commerciales, ouvrant la voie à l’ère informatique qui allait suivre.

1970 – 1980 : Les caisses enregistreuses électroniques

À partir des années 1970, les évolutions technologiques ont commencé à transformer les caisses enregistreuses, apportant des innovations majeures en termes de fonctionnalités et d’efficacité.

Les caisses enregistreuses électroniques utilisaient un petit calculateur et un écran à cristaux liquides pour automatiser des fonctions auparavant purement mécaniques, bien que le principe de fonctionnement de base reste le même. Toshiba et Sharp furent parmi les premiers à lancer ces nouvelles machines en 1971.

En 1973, la technologie fit un autre bond en avant avec l’introduction de la première caisse enregistreuse équipée d’un microprocesseur : l’IBM 3650. Ces machines, grâce à leur microprocesseur, peuvent non seulement traiter les transactions de manière plus rapide et précise, mais aussi gérer des fonctions avancées comme le calcul automatique des totaux, l’application des taxes, et la gestion des remises. Elles étaient également équipées de mémoires électroniques pour stocker les données de transaction, une innovation majeure à l’époque.

En 1974, McDonald’s introduisit la première caisse enregistreuse dotée d’un microprocesseur, l’Intel 8008. Cette nouvelle caisse permettait aux employés de saisir simplement la quantité de chaque produit préenregistré. Elle calcule alors automatiquement le montant total dû, y compris les taxes, et envoie ces informations à un ordinateur central capable de gérer jusqu’à huit caisses enregistreuses simultanément. L’année 1974 est également marquée par l’invention du lecteur de codes-barres, utilisé pour la première fois dans un supermarché dans l’Ohio.

L’ère informatique des années 1970 et 1980 a marqué une étape cruciale dans l’évolution des caisses enregistreuses, passant des systèmes purement mécaniques et électriques à des solutions électroniques et informatisées.

1980 – 2000 : La révolution numérique et son impact sur la caisse enregistreuse

Les années 1990 ont marqué le début de la révolution numérique dans le domaine des caisses enregistreuses, avec l’émergence de systèmes de point de vente (POS) de plus en plus sophistiqués et intégrés.

1980 – 1990 : Les premiers systèmes de point de vente informatisés (POS)

Les années 1980 sont marquées par l’émergence d’ordinateurs dotés d’interface graphique, avec une taille raisonnable et un coût accessible. Cette évolution majeure permet à IBM de lancer la première caisse enregistreuse basée sur ordinateur en 1985. Cette caisse, basée sur un ordinateur personnel, offrait une flexibilité et une puissance de traitement accrues, ouvrant la voie à des systèmes plus sophistiqués.

Ces premières caisses informatisées intègrent des fonctionnalités avancées combinées aux capacités des caisses enregistreuses électroniques accompagnées de logiciels de gestion plus complets permettant une gestion centralisée des ventes, des stocks et des données clients.

En 1986, Gene Mosher crée la première caisse enregistreuse à écran tactile, nommée la View Touch. Fonctionnant sous un système d’exploitation dédié, elle est l’ancêtre des points de vente modernes. Cette interface novatrice comprenait des boutons colorés correspondant aux différents articles. Plus tard, avec l’apparition du navigateur internet, l’interface fut agrémenté de nouvelles options, telles que des boutons “Précédent/Suivant” et des onglets. Cette innovation a jeté les bases des interfaces utilisateur modernes que l’on retrouve aujourd’hui dans systèmes dernières générations.

Les années 90 sont aussi marquées par la généralisation des écrans tactiles dans les systèmes POS, permettant une interaction plus intuitive et rapide pour les employés, réduisant le temps de formation et augmentant l’efficacité opérationnelle. Un autre développement clé des années 1990 fut la capacité des systèmes POS à se connecter à d’autres systèmes d’entreprise, comme les ERP et les CRM. Cette connexion permet une intégration fluide des opérations de vente avec la gestion des stocks, la comptabilité, et la relation client, offrant une vue d’ensemble plus complète et cohérente des activités commerciales.

En 1992, le premier logiciel de caisse fonctionnant sous le système d’exploitation Windows fait son apparition. Cela permet de réduire les coûts des microprocesseurs et permet l’accroissement de l’industrie des logiciels de caisse. La fin du 19ème siècle marque l’introduction de caisses autonomes et de solutions mobiles, apportant fiabilité, simplicité et flexibilité.

La révolution numérique des années 1990 a transformé les caisses enregistreuses en systèmes de point de vente intégrés et connectés, apportant des améliorations significatives.

XXIème siècle : Les caisses enregistreuses tactiles connectées

Depuis le début du 21e siècle, les caisses enregistreuses ont continué à évoluer rapidement, intégrant les dernières avancées technologiques pour répondre aux besoins changeants des commerçants et des consommateurs.

En 2012, les logiciels de caisse se développent et l’on voit émerger des solutions pouvant fonctionner sous les systèmes d’exploitation Android et iOS (Mac), permettant de disposer d’interface clair et intuitive. Ces nouveaux logiciels de gestion peuvent être installés sur de multiples supports, que ce soit des terminaux de point de vente ou encore des tablettes.

L’une des innovations majeures dans le domaine des caisses enregistreuses à partir des années 2000 a été l’intégration de la technologie “Cloud”. Les systèmes de point de vente basés sur le cloud permettent aux commerçants de stocker et d’accéder à leurs données en ligne via un back office, offrant ainsi une flexibilité et une accessibilité sans précédent. Ces systèmes permettent également la mise à jour en temps réel de multiples informations : rapports de ventes, gestion de stock, … tant que celui-ci est connecté au réseau internet.

En 2014, une nouvelle étape importante fut franchie avec la fusion des caisses enregistreuses et des terminaux de paiement. Cette innovation permet aux professionnels de gérer les transactions depuis un seul et unique appareil, apportant plus de fluidité et d’efficacité.

Ces innovations ont transformé la manière dont les commerçants gèrent leurs opérations, offrant une flexibilité et une efficacité accrues. Les solutions de dernières génération, comme Sextant ProMag, continuent de pousser les limites de ce qui est possible, offrant aux commerçants les outils nécessaires pour prospérer dans un environnement commercial de plus en plus numérique.

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